Bien plus qu’une trace, qu’une emprunte brute et primitive sur une toile, le geste du pinceau dans l’art informel laisse l’interprétation subjective de la trace d’une émotion, de la projection de l’inconscient de son commanditaire. Cette forme d’art apparue dans les année 50 s’est déployée en Europe et aux États-Unis jusqu’à aujourd’hui encore. Il sera alors question dans ce mémoire dont le sujet est l’art informel de questionner le hasard, l’inconscient, l’irrationalité ou encore la spontanéité au travers de la problématique suivante: En quoi l’art informel reflète-t-il une projection inédite d’un état mental? Afin d’y répondre au mieux, ces axes de recherches que sont « trace », « informel » et « hasard » serviront de pistes à aborder pour mieux comprendre les tenant et aboutissent répondant à la problématique.  

En lien avec le sujet ce mémoire s'intéresse à l’art abstrait dans sa globalité, à l’art brut, décortique la gestuelle de l’art informel mais plus encore il se penche sur le sujet de la psychanalyse et sur la place du hasard dans cet forme d’art avec le questionnement de la préméditation. Notions et questionnements étudiés par de nombreux philosophes et critiques d’art en tout temps. Ces différents sujets permettent ensuite, dans cette étude, de mettre en relation l’inconscient et l’oeuvre picturale finale et ainsi d’émettre des suppositions, des comparaisons et d’en déduire des interprétations quant à la signification de l’oeuvre en lien avec un état mental.